Il a fallu que je quitte ma grande famille...

***Un elfe de taille normale et un robuste guerrier combattaient, dos à dos, d'immenses ogres aux crocs incroyablement pointus. De nombreux guerriers et mages, portant les étendards de différents clans bataillaient férocement à leurs côtés et les horribles monstres tombaient peu à peu sous leurs coups.
Le jeune semi-elfe, du nom secret de Dalis Til'Illan, appelé affetueusement Dobby par sa mère adoptive qui ne conaissait pas son vrai nom tirait ses flèches avec la frénésie du désespoir. Son aspect faisait peine à voir. Sa chevelure autrefois blonde et broussailleuse qui lui balayait la nuque était tachée de boue, son beau visage hérité de ses ancêtres était souillé par un sang noir et de nombreuses éraflures lui abimaient la peau, son armure de cuir était déchirée à plusieurs endroits et de nombreuses estafilades apparaissaient sur le torse finement musclé du jeune elfe. Ce n'était pas la peur qui habitait son regard d'un vert profond, mais le désespoir. Son compagnon de bataille, le jeune homme Balérophon, ne s'en sortait pas mieux.
Il abattait son épée embrasée avec le plus de force qu'il possédait sur ses adversaires, mais cela ne semblait pas les affectait plus que ça. Sa cotte de maille était trouée, il avait enlevé ses bottes qui, déchirées, le génait plus qu'autre chose. Pour lui, seul comptait la vie de son jeune compagnon, aussi, alors que qu'un fléau titanesque d'un ogre s'abattit sur Dobby, le jeune guerrier s'élanca entre le danger et son ami.
Le coup fut terrible. Ses cotes se brisèrent telles des brindilles perforant les poumons, la peau arrachée par l'arme laissait un fleuve sombre s'échapper du corps mourrant. La douleur devait le paralyser, mais bal souriait à son ami de toujours, avant de définitivement fermer les yeux.
Dobby, hébété, regardait bêtement le corps sans vie de son compagnon, puis, après avoir vidé son carquois sur l'ogre, armé de haine et de colère bondit sur la créature des profondeurs, dagues à la main. Il atterit sans vie, sur le corps de son compagnon, après s'être fait explosé la cage thoracique par un carreau d'arbalète tiré à bout portant.**

Outch!
...
...
Où suis-je? Depuis combien de temps suis-là?

**Dobby était confortablement installé dans un lit blanc, un linge humide était posé sur son front propre, et il sentait les bandages qui couvraient la partie supérieure de son corps. Il regarda autour delui. Des dizaines d'autre personnes dormaient tranquillement dans des lits pareils au sien et de jeunes femmes très belles vêtes d'une robe immaculée qui s'affairaient autour des bléssés.**

Tu es au paradis, au milieu d'anges magnifiques, la bière coule à flot, et le temps s'est arrêté depuis belle lurette...

...

Comment? C'tait pas drôle?

Non...

Ouais bon d'accord, tu pionces ici d'puis près de deux longs jours, d'après mes estimations.
Bin oui, au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, dans ces foutues cavernes il est un peu dur de se repérer sans le soleil...jeta-t-il en réponse au regard intrigué de son compagnon.

Huuuuuum...Dobby... Tu l'sais bien, on a pas l'niveau face à d'pareilles bestiaux. On est trop jeunes, jamais on aurait du suivre nos compagnons si expérimentés. Que dirait-tu de prendre des escaliers qui nous menraient à des niveaux plus éclairaient, où notre vie ne serait pas menacée par quelques rochers ou carreaux d'arbalète à chaque instant?

Bal! Mon ami! Je croyais que nous étions venu ici pour vivre l'aventure, nous endurcir et sauver le monde! Remet toi dans notre esprit de départ, bon sang!

Je ne sais pas comment nous avons fait, mais au milieu de nos compagnons endurcis, au pays des ogres, nous ne faisions pas le poids. Le fait que nous soyons vivant relève du miracle! Dobby! Resaisis toi! Grandis, un peu! Nous sommes loin d'être les héros dont tu rêvais! Il faudra pour cela nous entrainer dur! Nous ne sommes plus à jouer à couper les bourses des nobels dans les rues de ta ville!

**Un bout de parchemin poussérieux sembla tomber de nul part dans les mains du guerrier.**

Et voilà qui devrait finir de te convaincre! Regarde moi ca!

**Il lui présenta le court message.**


Bal, Dobby, Mon Mage préféré, mes amis,

Nous sommes de retour dans les souterrains. Nous vous attendons dans les extérieurs. On a froid et faim, dépechez vous.

Stiky, Suzette et Elea, vos amis.

**Un bruissement d'aile se fit entendre, et le demi-elfe eut juste eut le temps de voir s'envoler un faucon noir de jais, parmi l'atmosphère nébuleuse au dehors.**

T'as entendu ca Bal! Ils sont de retour! Allons y! Plus rien de nous arrêtera! Il faudra juste penser à retrouver ce sacripan de Mage Blanc! Allez! Debout! Partons!

**Bal esquissa un sourire, se leva et se mit en route, l'épée sur l'épaule, en comapnie de son compagnon de toujours qui affichait maintenant un visage rayonnant.**

HRP/ Comme vous l'aurez sans doute compris, je vous quitte. Ca ne veut rien dire bien sur, je suis resté avec vous depuis tellement longtemps qu'il me sera dur de vous quitter réellement, je garderais les contacts et tout et tout . Mais je suis trop faible pour vous suivre, et je n'ai plus assez de temps pour jouer, je préfère remonter là ou le danger est moins grand. Et puis un copain a recommencé delain (certains d'entre vous se souviendrons peut-être du puéril Schloka).

Après le vieux Mage Blanc, votre ex-cartographe et votre éclaireur averti vous souhaite à tous une bonne continuation, n'oubliez pas que delain n'est qu'un jeu et quil faut profiter IRL (ca me va bien de dire ca ).